Droit au logement opposable (DALO)

Inadaptation de la proposition d’hébergement

TA Lyon, 26 février 2013, n°1300641

La personne reconnue prioritaire par la commission de médiation ne s’est vue proposer aucun hébergement adapté à ses besoins dans le délai de 6 semaines imparti. L’État fait valoir le refus de l’offre d’hébergement, ce qui est contesté par le requérant.

Recours DALO – Refus sans motif impérieux

CE, 28 mars 2013, n°347913

Le CE considère que l’injonction d’assurer le relogement prononcée par le TA « doit être considérée comme exécutée s’il a été proposé au demandeur […] un logement correspondant aux caractéristiques déterminées par la commission et que le logement a été refusé sans motif impérieux par le demandeur ».

Recours DALO – Recours indemnitaire

CE, 28 mars 2013, n°341269

Le Conseil d’État est saisi par une personne reconnue prioritaire et devant être relogée d’urgence, pour contester l’ordonnance du TA qui rejette sa demande de condamnation de l’État à lui verser des dommages et intérêts au titre de l’absence de proposition de relogement.

Recours DALO – Injonction au relogement

CE, 15 février 2013, n°336006

Une personne reconnue prioritaire par la commission de médiation peut saisir le juge administratif dès lors qu’aucune offre adaptée à ses besoins et capacités ne lui a été proposée (article L. 441-2-3-1 du CCH). Le juge pourra alors ordonner au préfet de remplir l’obligation qui lui incombe

Liquidation d’astreinte

TA Lyon, 20 novembre 2012, n°1106760 et 19 décembre 2012, n°1103525

Dans ces deux affaires, les faits sont similaires. La demande d’hébergement des familles a été reconnue prioritaire par la commission de médiation du Rhône le 12 avril 2011 dans la première affaire et le 4 mai 2010 dans la deuxième. Aucune proposition d’hébergement n’a été faite aux familles, qui engagent un recours contentieux devant le tribunal administratif.