Customize Consent Preferences

We use cookies to help you navigate efficiently and perform certain functions. You will find detailed information about all cookies under each consent category below.

The cookies that are categorized as "Necessary" are stored on your browser as they are essential for enabling the basic functionalities of the site. ... 

Always Active

Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.

No cookies to display.

Functional cookies help perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collecting feedback, and other third-party features.

No cookies to display.

Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics such as the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.

No cookies to display.

Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.

No cookies to display.

Advertisement cookies are used to provide visitors with customized advertisements based on the pages you visited previously and to analyze the effectiveness of the ad campaigns.

No cookies to display.

Conseil d'Etat, TA de Montreuil le 11/04/2018, n° 1708625

7 500 euros d’indemnisation en réparation des troubles dans les conditions d’existence

Jurisprudence · Date de publication : 19/07/2018 · Date de modification : 26/02/2025

Droit au logement opposable (DALO)

TA Montreuil, 11 avril 2018, n°1708625

Un couple vit avec ses deux enfants souffrants de pathologies chroniques dans un logement insalubre de 26 m2. La famille a été reconnue prioritaire par la COMED mais aucune proposition de logement ne lui a été faite dans les délais légaux. Elle engage par la suite un recours indemnitaire.

Le tribunal considère que l’administration n’a pas « pris l’ensemble des mesures et mis en œuvre les moyens nécessaires pour satisfaire […] l’obligation de relogement », alors que la situation de la famille « imposait une célérité ». Le tribunal rappelle que la « persistance de la situation […] cause des troubles de toutes natures dans leurs conditions d’existence ». Ce dernier apprécie les conditions de logement qui ont perduré, la durée de la carence et le nombre de personnes dans le foyer pour proposer une « juste appréciation du préjudice subi » et condamne l’Etat à verser 7 500 euros à la famille, soit 750 euros par an et par personne.

Jurisprudence associée

© Jurislogement 2024
Avec le soutien de la Fondation pour le logement
X