Customize Consent Preferences

We use cookies to help you navigate efficiently and perform certain functions. You will find detailed information about all cookies under each consent category below.

The cookies that are categorized as "Necessary" are stored on your browser as they are essential for enabling the basic functionalities of the site. ... 

Always Active

Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.

No cookies to display.

Functional cookies help perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collecting feedback, and other third-party features.

No cookies to display.

Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics such as the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.

No cookies to display.

Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.

No cookies to display.

Advertisement cookies are used to provide visitors with customized advertisements based on the pages you visited previously and to analyze the effectiveness of the ad campaigns.

No cookies to display.

Tribunal administratif, TA de Marseille le 16/02/2018, n° 1801125 - 1801126 - 1801127

Hébergement des demandeurs d’asile : appréciation de la notion de détresse médicale

Jurisprudence · Date de publication : 12/06/2018 · Date de modification : 07/03/2023

Droit à l'hébergement

TA de Marseille, 16 février 2018, n°1801125, 1801126, 1801127

Dans ces trois décisions, trois demandeurs d’asile à la rue ont sollicité le Tribunal administratif afin qu’il enjoigne à l’OFII d’assurer leur hébergement.

Le tribunal a rappelé que la privation de conditions matérielles d’accueil décentes est susceptible de constituer une atteinte grave et manifestement illégale au droit d’asile, liberté fondamentale s’appréciant au regard des moyens dont dispose l’administration et de la situation du demandeur.

En l’espèce, les demandeurs étaient placés dans des situations quasi identiques à l’exception de leur état de santé. Le premier requérant était victime d’une blessure par balle à la tête nécessitant une opération et un suivi médical rapproché, la seconde requérante était enceinte et le troisième requérant souffrait d’une maladie chronique mettant en jeu le pronostic fonctionnel à la marche en l’absence de suivi médical.

Le tribunal a caractérisé l’état de vulnérabilité pour les deux premières situations et a considéré que l’absence d’hébergement constituait une violation du droit d’asile et a ordonné un hébergement. En revanche, pour le troisième requérant, il a estimé que son état de santé n’était pas suffisamment « grave » pour caractériser la vulnérabilité et donc une violation du droit d’asile.

Jurisprudence associée

© Jurislogement 2024
Avec le soutien de la Fondation pour le logement
X