Customize Consent Preferences

We use cookies to help you navigate efficiently and perform certain functions. You will find detailed information about all cookies under each consent category below.

The cookies that are categorized as "Necessary" are stored on your browser as they are essential for enabling the basic functionalities of the site. ... 

Always Active

Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.

No cookies to display.

Functional cookies help perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collecting feedback, and other third-party features.

No cookies to display.

Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics such as the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.

No cookies to display.

Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.

No cookies to display.

Advertisement cookies are used to provide visitors with customized advertisements based on the pages you visited previously and to analyze the effectiveness of the ad campaigns.

No cookies to display.

Tribunal administratif, TA Toulouse le 11/10/2019, n° 1905779

L’ETAT ENJOINT D’HEBERGER UN COUPLE DEBOUTE DE LEUR DEMANDE D’ASILE ET LEUR ENFANT EN SITUATION DE HANDICAP

Jurisprudence · Date de publication : 03/03/2020 · Date de modification : 26/02/2025

Droit à l'hébergement

TA de Toulouse, 11 octobre 2019, n°1905779

TA Toulouse, 11 octobre 2019, n°1905779

Un couple, débouté de sa demande d’asile et leur bébé de 20 mois atteint d’un handicap, sont dépourvus d’hébergement. Ils saisissent, par un référé liberté, le tribunal afin qu’il soit enjoint à l’OFII et subsidiairement à l’Etat de leur proposer une solution d’hébergement.

Le tribunal rappelle qu’en vertu du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA), l’OFII doit assurer l’hébergement des personnes en demande d’asile. Cette obligation cesse lors du rejet définitif de la demande d’asile quand bien même une demande de réexamen serait introduite. En l’espèce, les requérants ayant été déboutés de leur demande d’asile, le tribunal ne peut enjoindre à l’OFII de les héberger.

Concernant l’hébergement par l’Etat, le tribunal reprend la jurisprudence constante du Conseil d’Etat et indique que lorsque les personnes font l’objet d’une obligation de quitter le territoire ou sont définitivement déboutées du droit d’asile, elles doivent justifier de circonstances exceptionnelles pour qu’une atteinte grave et manifestement illégale au droit à l’hébergement soit établie. En l’espèce, le juge considère que constitue de telles circonstances exceptionnelles le fait de se trouver à la rue avec un bébé de 20 mois atteint d’un handicap entraînant l’existence d’un risque grave pour la santé et la sécurité de l’enfant mineur.

Le tribunal, établissant la particulière vulnérabilité de la famille, considère qu’il y a une atteinte grave et manifestement illégale au droit des requérants à l’hébergement d’urgence et enjoint à la préfecture de les héberger dans un délai de 48 heures.

Jurisprudence associée

© Jurislogement 2024
Avec le soutien de la Fondation pour le logement
X