Rappel de la distinction entre le caractère impropre à l’habitation et violation du RSD

Un propriétaire forme un référé administratif en vue d’obtenir la suspension de trois arrêtés préfectoraux l’enjoignant à cesser la mise à disposition aux fins d’habitation de ses logements. Le tribunal l’ayant débouté de ses prétentions, le requérant interjette appel de l’ordonnance auprès du Conseil d’Etat. Celui-ci relève que le juge de première instance a rejeté la demande au motif que la hauteur sous plafond des locaux trop faible par rapport aux exigences du RSD suffisaient à les considérer comme impropre à l’habitation. Le Conseil estime que le tribunal a commis une erreur de droit car : « La seule méconnaissance d’une disposition du règlement sanitaire départemental ne saurait par elle-même, justifier qu’un local soit regardé comme impropre à l’habitation. », et annule l’ordonnance attaquée.


[1] Règlement sanitaire départemental.

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