Customize Consent Preferences

We use cookies to help you navigate efficiently and perform certain functions. You will find detailed information about all cookies under each consent category below.

The cookies that are categorized as "Necessary" are stored on your browser as they are essential for enabling the basic functionalities of the site. ... 

Always Active

Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.

No cookies to display.

Functional cookies help perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collecting feedback, and other third-party features.

No cookies to display.

Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics such as the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.

No cookies to display.

Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.

No cookies to display.

Advertisement cookies are used to provide visitors with customized advertisements based on the pages you visited previously and to analyze the effectiveness of the ad campaigns.

No cookies to display.

Conseil d'Etat, CE le 24/11/2017, n° 415630

Refus d’hébergement d’une famille de demandeurs d’asile malgré la dégradation de l’état de santé leur enfant malade

Jurisprudence · Date de publication : 21/03/2018 · Date de modification : 07/03/2023

Droit à l'hébergement

CE, 24 novembre 2017, n°415630

Un couple de demandeurs d’asile avec un enfant malade sollicite de la juridiction administrative d’enjoindre à la préfecture de leur indiquer,  dans un bref délai, un lieu d’hébergement. Ils sont déboutés de leur demande devant la juridiction de première instance ainsi que devant le Conseil d’Etat.

Le Conseil d’Etat estime que l’absence d’hébergement n’entraîne pas des conséquences graves pour les intéressés malgré la détérioration de l’état de santé de leur enfant. Il considère par ailleurs que l’administration a mis en œuvre l’ensemble des moyens à sa disposition pour garantir le droit d’asile. Il indique que le préfet a traité avec diligence l’enregistrement de la demande d’asile et que l’administration a pourvu à l’attribution de l’allocation pour demandeur d’asile ainsi qu’à l’ouverture des droits à la couverture médicale universelle. Il note également que les demandeurs ont été inscrits sur la liste des personnes prioritaires pour bénéficier d’un hébergement d’urgence.

Dans ces conditions, le Conseil d’Etat juge que l’absence d’hébergement ne constitue pas une atteinte grave et manifestement illégale au droit d’asile.

Jurisprudence associée

© Jurislogement 2024
Avec le soutien de la Fondation pour le logement
X