Customize Consent Preferences

We use cookies to help you navigate efficiently and perform certain functions. You will find detailed information about all cookies under each consent category below.

The cookies that are categorized as "Necessary" are stored on your browser as they are essential for enabling the basic functionalities of the site. ... 

Always Active

Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.

No cookies to display.

Functional cookies help perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collecting feedback, and other third-party features.

No cookies to display.

Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics such as the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.

No cookies to display.

Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.

No cookies to display.

Advertisement cookies are used to provide visitors with customized advertisements based on the pages you visited previously and to analyze the effectiveness of the ad campaigns.

No cookies to display.

, TGi de Villefranche-sur-Saone le 18/06/2018, n° 1800066

La suspension de l’accès à l’électricité porte atteinte aux droits fondamentaux

Jurisprudence · Date de publication : 07/12/2018 · Date de modification : 26/02/2025

Droit à l'électricité

TGi Villefranche-sur-Saone, 18 juin 2018, n°1800066

Une famille a installé sa caravane sur un terrain dont elle est propriétaire. Elle bénéficie depuis 2013 d’un raccordement provisoire en électricité. En février 2013, la société ENEDIS lui a fait part de la nécessité de mettre fin au branchement sur demande du maire. En avril 2018, elle procède, sans préavis, à la dépose du compteur. La famille saisit le TGI en référé.

Le juge des référés rappelle sa compétence pour statuer en matière de contentieux relatifs au raccordement en eau et en électricité.  Il précise que le maire d’une commune n’a pas le pouvoir d’autoriser ou suspendre un raccordement provisoire. Il indique également que la loi a reconnu le caractère essentiel de l’accès aux réseaux d’eau et d’électricité et que « toute suspension porte de fait une atteinte aux droits fondamentaux des personnes » et caractérise donc un trouble manifestement illicite.

Le tribunal condamne la société ENEDIS à raccorder provisoirement la famille en électricité sous astreinte de 200 par jour de retard.

Jurisprudence associée

© Jurislogement 2024
Avec le soutien de la Fondation pour le logement
X