Customize Consent Preferences

We use cookies to help you navigate efficiently and perform certain functions. You will find detailed information about all cookies under each consent category below.

The cookies that are categorized as "Necessary" are stored on your browser as they are essential for enabling the basic functionalities of the site. ... 

Always Active

Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.

No cookies to display.

Functional cookies help perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collecting feedback, and other third-party features.

No cookies to display.

Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics such as the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.

No cookies to display.

Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.

No cookies to display.

Advertisement cookies are used to provide visitors with customized advertisements based on the pages you visited previously and to analyze the effectiveness of the ad campaigns.

No cookies to display.

Conseil d'Etat, CE le 20/07/2021, n° 454436

Rappel de la valeur juridique du droit au logement dans le cadre d’un référé liberté

Jurisprudence · Date de publication : 21/12/2021 · Date de modification : 26/02/2025

Expulsions locatives

C.E., arrêt n°454436 du 20 juillet 2021

Dans le cadre d’une procédure d’expulsion, un locataire forme un référé liberté auprès du tribunal administratif en vue d’obtenir la suspension de la décision préfectorale d’octroi du concours de la force publique. Ce dernier ayant rejeté sa demande, le requérant interjette appel de l’ordonnance devant le Conseil d’Etat.

Le Conseil commence par rappeler que le droit au logement n’est pas reconnu en tant que liberté fondamentale au sens de l’article L512-2 du Code de justice administrative[1] (CJA). Il relève ensuite que le locataire n’a pas entamé de démarches sérieuses de relogement et se montre défaillant dans le paiement des loyers alors qu’il a bénéficié d’un important effacement de dette auparavant pour le même logement, et qu’il dispose de ressources nécessaires pour s’acquitter du loyer. Le Conseil ajoute que le certificat médical du requérant ne démontre pas la gravité de son état de santé, ni d’éléments concernant la situation des enfants majeurs vivant avec lui. Le juge considère donc que la décision préfectorale n’est pas manifestement illégale et rejette la requête du requérant locataire.


[1] C.E., ordonnance n°245697 du 3 mai 2002, Association de réinsertion sociale du Limousin et autres.

CE_20072021_CFP

Jurisprudence associée

© Jurislogement 2024
Avec le soutien de la Fondation pour le logement
X